Vers l'Erg Méhédjibat

République Démocratique Populaire d’Algérie.

Alger

2,381,740 km.

44 487 616 millions d’habitants.

République.

Depuis Décembre 2022, les autorités algériennes ont facilité l’obtention du visa pour les touristes qui se rendent dans le Sahara.

Un visa est obligatoire et pour son obtention, le passeport doit être valable minimum 6 mois après la date de retour, il coûte 70€ + 20€ de frais.

Horizons Nomades se charge de la procédure d’obtention du visa sous condition de réceptionner à temps la copie du passeport qui devra être claire et lisible ; il faut compter 30 jours pour son obtention.

Aucun vaccin n’est obligatoire, avoir les rappels à jour (diphtérie, tétanos, poliomyélite).

INSTITUT PASTEUR : 03 20 87 79 80.  Voyager n’est pas anodin. Nos organismes ne sont pas forcément adaptés aux conditions de vie d’autres latitudes. Pour réussir ces moments d’escapade, mieux vaut être informé, préparé. Ne pas hésiter à téléphoner à l’Institut.

La monnaie est le dinar algérien. 1 euro = 146 DZD.

Pour davantage d’information sur le change : www.oanda.com/convert/classic.

-1 heure en été et pas de décalage horaire en hiver.

Pour davantage d’information: www.horlogeparlante.com.

230 V. Prise de type C / F.

Pas d’adaptateur nécessaire.

L’Islam sunnite est religion d’Etat.

La langue officielle est l’arabe, le français est parlé couramment et depuis 2002 le berbère est reconnu langue nationale.

Les différentes ethnies en algérie :

Les Touareg vivent dans le Sahara, on les appelle « hommes bleus » à cause du tissu indigo qu’ils portent et qui déteint sur leur peau, ils ont longtemps fasciné l’occident par leur capacité à vivre dans l’hostile Sahara, mais aussi par leurs coutumes et traditions ancestrales.

Une plongée dans l’histoire de la Terre…

Le massif de l’Immidir, situé dans la partie centrale du Sahara algérien, est une composante majeure de la chaîne montagneuse du Hoggar. Ce massif, fascinant par ses reliefs et sa diversité géologique, offre une fenêtre sur l’histoire complexe de la Terre, avec des roches remontant à plus de 2 milliards d’années. Sa formation est un témoin des grandes dynamiques géologiques qui ont façonné l’Afrique et le Sahara.

Contexte géologique : une partie du craton africain.                                              Le massif de l’Immidir est situé dans la région du Hoggar, qui fait partie du craton Ouest-africain, une unité tectonique stable de la croûte terrestre. Ce craton est entouré de ceintures orogéniques qui se sont formées lors de collisions tectoniques au cours de l’orogenèse panafricaine, il y a environ 600 millions d’années. Cette orogenèse est un évènement géologique majeur, marqué par la convergence et la soudure de plaques tectoniques, ayant conduit à la formation du Gondwana.

L’immidir est principalement constitué de roches précambriennes, notamment des granites, des gneiss et des métasédiments. Ces roches témoignent des processus métamorphiques et magmatiques qui se sont déroulés à des profondeurs importantes sous la croûte terrestre.

Formation et évolution : les grandes étapes.

a) L’ère Précambrienne (plus de 2 milliards d’années). Les premières roches du massif datent de l’Archéen et du Protérozoïque, une époque où la Terre était encore en formation. Ces roches se sont formées à partir de magmas issus du manteau terrestre, qui se sont refroidis pour donner naissance à des granites et des basaltes. Des épisodes de métamorphisme ont transformé ces roches en gneiss, témoignant des cycles de subduction de collision tectonique.

b) L’orogenèse panafricaine (600 millions d’années). Au Néoprotérozoïque, l’orogenèse panafricaine a été une période clé dans la structuration du massif de l’Immidir. Cette phase a été marquée par des épisodes dec ompression intense, provoqués par la collision de plusieurs micro-continents pour former le Gondwana. Des intrusions granitiques importantes se sont produites à cette époque, formant les reliefs actuels du Hoggar, dont l’Immidir.

c) L’activité magmatique cénozoïque (30 à 20 millions d’années). Plus récemment, au cours de l’ère cénozoïque, une activité volcanique a repris dans la région du Hoggar, liée à des phénomènes de remontée de panaches mantelliques. Cette activité a laissé des traces dans le massif de l’Immidir sous forme de plateaux basaltiques, de dykes et de dômes volcaniques. Ce volcanisme est parfois associé à la réactivation des failles tectoniques héritées du passé.

L’impact de l’érosion sur le relief actuel.                                                        Depuis des millions d’années, les forces d’érosion, notamment éoliennes et hydriques, ont façonné le massif. Les précipitations sporadiques et les variations thermiques extrêmes du désert ont contribué à fragmenter les roches, créant des paysages uniques. Les vallées sèches, les gorges profondes et les reliefs abrupts témoignent de l’intense érosion qui a décapé les couches surperficielles, exposant les roches profondes.

Importance géologique et scientifique. Le massif de l’Immidir est une région d’intérêt majeur pour les géologues. Il permet d’étudier : les processus métamorphiques et magmatiques anciens : les gneiss et granites exposés racontent l’histoire des pressions et températures extrêmes de la croûte terrestre. Les interactions entre tectonique et volcanisme : les structures magmatiques montrent comment les phénomènes volcaniques se sont superposés aux évènement tectoniques passés. L’évolution du climat saharien : les dépôts sédimentaires et les formes d’érosion fournissent des indices sur les variations climatiques au Sahara au cours des derniers missions d’années.

Un patrimoine géologique et culturel unique. Outre sa richesse géologique, le massif de l’Immidir est un site patrimonial exceptionnel. Les gravures et peintures rupestres retrouvées dans la région témoignent de l’occupation humaine préhistorique, lorsque le Sahara étaient encore une région verdoyante. Ces oeuvres représentent des scènes de chasse, des animaux disparus et des symboles culturels, témoignant des lien entre les populations anciennes et leur environnement.

Conclusion. Le massif de l’Immidir est un véritable laboratoire à ciel ouvert où se mêlent histoire géologique et traces de l’évolution climatique et culturelle du Sahara. Étudier ce massif, c’est remonter le fil du temps, de l’émergence de la croûte terrestre à l’occupation humaine préhistorique, en passant par des processus tectoniques et volcaniques complexes. Ce site, d’une richesse scientifique inestimable, mérite une attention particulière, tant pour sa préservation que pour son exploration continue.

Le climat est sec ; il peut y avoir de petites pluies une ou deux fois dans l’année. Pendant la journée, de novembre à mars, les températures de journée varient entre 20°C et 28°C et en octobre et avril elles peuvent monter jusqu’à 35°C. Après le coucher du soleil, elles chutent rapidement (jusqu’à 0°C dans la nuit de décembre à février). En avril, environ 5 à 10°C la nuit.
Malgré une régularité générale qui nous permet d’apprécier les bonnes ou mauvaises périodes pour la visite d’un pays, la météo reste un paramètre imprévisible, il convient donc de se préparer au mieux en cas de conditions climatiques exceptionnelles et difficiles.
Pour davantage d’information: fr.news.yahoo.com/meteo.

D’Automne au Printemps.

De 7 à 12 personnes.

Pour rendre les manutentions aisées, il vaut mieux prévoir un sac à dos classique ou un sac souple. Le bagage de soute ne doit pas excéder 23 kilos. Pendant le vol, préférez le sac à dos pour les objets fragiles et pratiques (appareil photo, portable, livres de voyage..), la nouvelle réglementation interdit la présence de liquides.

Durant la randonnée pédestre, une fois que vous avez atteint les sites, il y a un à deux courts transferts en véhicule tout terrain pour rejoindre l’une ou l’autre site. Un véhicule-cuisine accompagne le groupe et le rejoint à midi et le soir aux lieux convenus avec le guide.

Les marches sont de niveau facile (5 à 6 heures de marche par jour), elles se font sans portage. Prévoir un petit sac à dos avec les affaires personnelles pour la journée.
Durant nos circuits, les repas sont élaborés à partir de produits locaux.
Petits déjeuners (café, thé, pain, confiture, beurre, etc…)
Déjeuners (salades de légumes : tomates, concombres, betteraves, œufs, maïs, etc…)
Dîner (plats chauds cuisinés : soupe, riz, pâtes, etc…).

Les soupes : chorba se prépare avec de la viande de mouton, des légumes, des herbes parfumées, des épices et des tomates qui sont cuits à feu doux pendant plusieurs heures. Au tout dernier moment, on jette dans le bouillon soit de la << m’katfa >> (vermicelle roulé à la main), soit du << frik >> (grains de blé écrasés).

Le couscous est incontestablement la spécialité la plus connue à l’étranger. C’est de la semoule arrosée d’eau et d’un peu d’huile, tamisée et roulée à la main. Elle est cuite à la vapeur, dans un couscoussier contenant dans sa partie inférieure une variété de légumes tels que choux, navets, carottes, courgettes, aubergines, tomates, oignons, pois-chiches … et de la viande (boeuf, mouton ou poulet). Le tout est ensuite servi chaud, arrosé de sauce et de légumes.

Des variantes consistent à remplacer cette sauce par des fèves et des petits pois cuits à l’étouffée, ou par des raisins secs avec du sucre en poudre. Pour mieux l’apprécier, le couscous devra être accompagné de petit lait ou << leben >>.

Chakchouka : plat de poivrons et de tomates grillés, mijotés dans une sauce faite d’ail, d’oignons, de poivre rouge et d’huile. Selon les régions, on y ajoute un ou deux oeufs. C’est un mets appétissant à l’arôme particulièrement fin.

Elle est en quantité suffisante pour la cuisine et la boisson, mais limitée pour la toilette.

Chaque participant est responsable de la propreté des lieux de passage. Il ne faut rien laisser traîner (papier, plastiques, piles,..) car l’équilibre écologique de ces endroits est fragile et la permanence des flux touristiques accroît les risques de dégradation.

Nous vous rappelons qu’en cas d’hospitalisation sur place ou de rapatriement, vous pouvez être couvert par une assurance personnelle. Si vous n’êtes pas couvert par cette dernière, Horizons Nomades vous propose une assurance globale qui couvre l’assistance rapatriement, l’annulation du voyage, l’interruption de séjour et les bagages. Son montant est variable en fonction du prix du voyage. Si vous disposez d’une assurance personnelle, vous pouvez souscrire une assurance « annulation » uniquement qui vous permettra d’être remboursé en cas d’annulation inattendue de votre voyage. Son montant est également variable en fonction du prix du circuit choisi. Merci de nous consulter pour plus de renseignements.

Il suffit de compléter le bulletin d’inscription en ligne se trouvant à la fin de cette fiche technique, accompagné d’un acompte de 30% du montant total, à l’agence de Strasbourg : Horizons Nomades, 4 rue des Pucelles, 67000 Strasbourg.

(pour homme et femme, éviter les habits moulants et courts)
* chemises légères, tee-shirts à manches longues
* un pull à manche longue pour les soirées
* pyjamas chauds pour les nuits de décembre à février (pour les enfant prévoir un bonnet pour la nuit)
* pantalons amples
* un coupe-vent
* un chapeau

* une paire de chaussures de marche (style pataugas)
* une paire de sandales

* un bon sac de couchage
* lunettes de soleil
* gourde d’un litre
* un petit sac à dos pour la journée
* lampe de poche frontale avec piles
* un couteau multi-usages (à ranger dans le bagage de soute)

* crème de protection solaire
* lait de toilette
* baume pour les lèvres
* lingettes imbibées
* papier hygiénique + briquet

Une pharmacie de premier secours est fournie par HORIZONS NOMADES pendant le voyage. Cependant, pensez à prévoir une petite pharmacie individuelle :
* anti-diarrhéique
* collyre
* antiseptique
* analgésique

Pour les appareils numériques, possibilité de faire les recharges au Campement ; ne pas oublier de se munir des cordons.

Le Guide du Sahara, éditions Hachette

L’appel du Hoggar, la piste oubliée, Frison-Roche
L’exploration du Sahara, J.M. Durou
Méharées, Théodore Monod
Hommes des montagnes du Hoggar, O.Bernezat
Touareg, J.M. Durou
Les Touareg, portraits en fragments), H. Claudot-Hawad