Turquie
L'Est de la Turquie
- Difficulté
Niveau 1
1 à 2 heures de marche par jour, facile
- 15 jours 7 à 12 participants
Si la Turquie est communément reconnue au carrefour de deux continents et de plusieurs civilisations, sa partie orientale en est la charnière évidente. Puissant massif montagneux au relief accidenté elle est déjà profondément différente du reste du pays par ses paysages.
En outre tout ici annonce la transition vers d’autres mondes où le temps, les rapports avec la nature et le pouvoir et la façon d’exister n’ont plus la même signification que partout ailleurs. Une parenthèse hors du temps dans un pays cosmopolite. Eglises et monastères élevés un peu partout sont les témoins du développement intense ici comme nulle part ailleurs du christianisme. Grands bâtisseurs d’églises les Arméniens ont laissé de nombreux monuments surtout dans la ville d’Ani l’ancienne capitale arménienne.
Toutes les grandes villes du sultanat ont vu fleurir dans leurs murs mosquée, médresses et mausolées aux portails et minarets finement sculptés. L’Est de la Turquie possède la plus grande concentration d’édifices de l’époque seldjoukide…
Itinéraire
- Jour 1 • Vol Paris -Istanbul - Adana
- Accueil à l'aéroport et transfert à l'hôtel pour la nuit.
- Jour 2 • Adana - Antakya
- Adana est surtout une ville industrielle connue pour le coton. Direction Antakya, aussi connue sous le nom d’Antioche, c'est une ville à la frontière de la Syrie, au bord du fleuve Oronte. Fondée en 300 avant notre ère, Antioche devint par la suite l'un des premiers appuis du christianisme naissant, une communauté de fidèles du Christ s'y développe et, selon les Actes des Apôtres c'est là que les disciples de Jésus reçoivent pour la première fois le nom de « chrétiens ». Visite de l'église de Saint Pierre ainsi que le musée archéologique qui exhibe une belle collection de mosaïques. Nuit à l'hôtel.
- Jour 3 • Antakya – Urfa
- Départ pour Sanliurfa, la ville des prophètes. Visite du bazar, un des derniers du genre en Turquie. Encombré par les carrioles de chevaux, il offre plein de détours, avec des ruelles et des petites places. Puis, direction la citadelle des croisées qui domine toute la ville. Au pied de la citadelle jaillit l'ancienne source de Rohos dont les eaux emplissent un vaste bassin où s'ébattent des carpes que la population locale considère comme sacrées. Arrivée tout près de la citadelle au bassin d'Abraham qui selon la légende lorsque Abraham a été jeté au feu, le feu s'est transformé en eau. Nuit à l'hôtel.
- Jour 4 • Harran – Kahta
- Départ pour le village typique de Harran dont les maisons sont construits en forme de termitières. Harran (ou Carrhes) est un site archéologique au croisement des routes de Damas, de Karkemich et de Ninive. Cette situation en a fait un point stratégique au cours de l'Histoire. Des inscriptions assyriennes mentionnent ce lieu vers 1100 avant l'ère chrétienne sous le nom de Harranu qui signifierait route en akkadien. Harran fut brûlé par les Hittites. Après la visite de ce site aux maisons particulières, direction le mont Nemrut. Nuit à l'hôtel.
- Jour 5 • Nemrut – Mardin
- Visite sur la route du Tumulus de Karakus et du pont romain de Cendere et d'Arsémia, site important de l'époque Commagène avec ses tunnels énigmatiques. Excursion au mont Nemrut; un gigantesque tumulus artificiel qui culmine à 2150 mètres et domine toute la région, avec, à son sommet, le mausolée du roi Antiochus Théos Ier de Commagène, entouré de grandes statues (8 à 9 mètres de haut) à son effigie, ainsi que divers dieux grecs et perses en 62 avant notre ère. A la terrasse ouest au pied du tumulus entre deux groupes formés d'un lion et d'un aigle, 5 statues colossales se dressent représentées assises dont les têtes sont à terre renversées par la foudre. Descente du mont nemrut et départ pour Mardinet. Retour à Kahta pour la nuit.
- Jour 6 • Mardin - Midyat – Tatvan
- Après le passage de Midyat, poursuite de la route vers le village de Hasankeyf, situé sur l’emplacement d’une importante cité médiévale et dont les vestiges historiques remontent à 5 000 ans. Découverte du pont de Malabadi, construit en 1146 sur la rivière de Batman par Timurtas de Mardin. Arrêt également à Ahlat, pour voir des cimetières importants historiquement qui contiennent des tombes datant du XIe au XVe siècle, connus pour leurs pierres tombales. Le site a été proposé pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000. Arrivée à Tatvan. Dans un décor de montagne dénudé, cette ville nous servira d’étape pour la nuit à l’hôtel.
- Jour 7 • Tatvan – Van
- Van est l’endroit où se trouve le plus grand et le plus beau lac de Turquie. Affrètement d’un petit bateau pour visiter l’île d’Akdamar qui fut un lieu de refuge pour la famille impériale arménienne. D’abord une balade sur l’île pour découvrir la beauté naturelle de l’île. Ensuite, visite de l’église d’Akdamar datant de 915. Typique de l’architecture arménienne, la coupole de la croisée reconstruite en 1280 repose sur un haut tambour à 16 faces surmonté d’une toiture pyramidale. Arrivée à Van. La fin de l'après-midi est consacrée à la visite de la vieille citadelle qui donne une vue magnifique sur le lac. Nuit à l'hôtel.
- Jour 8 • Van – Dogubeyazit
- Après le petit déjeuner, transfert en minibus pour Dogubeyazit où se trouve le château de Ishakpasa Sarayi. Pendant le trajet, une très belle vue sur l’Ararat s’offre aux voyageurs, la montagne légendaire sur laquelle, selon la bible, l’Arche de Noé se serait posé. Visite du magnifique château de İshakpaşa Sarayı dont la mosquée du XVII ème siècle est très richement décorée dans le style Iranien. Nuit à l'hôtel.
- Jour 9 • Dogubeyazit – Kars
- Départ pour Kars. Continuation sur la route qui passe par la ville d'Igdir, une ville à la frontière arménienne, et dont la population est aujourd'hui composée de Turcs, Kurdes et d'Azéris chiites. En route également, halte dans la petite ville de Digor, dont le revenu principal est l'élevage et l'agriculture. Continuation vers la ville de Kars qui ne conserve de son glorieux passé de capitale d’un royaume arménien que sa cathédrale des Saints-Apôtres, située au pied de la forteresse bâtie au flanc d’un piton volcanique. Visite de l'église des 12 apôtres et de la forteresse. Nuit à l'hôtel.
- Jour 10 • Kars - Ani – Kars
- Départ pour la ville d’Ani longeant la frontière de l’Armenie : aux confins de la Turquie et de l’Arménie dominant les gorges de l’Arpa Çayi qui marque la frontière, la ville morte d’Ani dégage un charme inoubliable. Elle possède de nombreux monuments à visiter dont l’Eglise géorgienne ornée de reliefs. L’Eglise saint Grégoire et le palais du Sultan. L’Eglise des saints apôtres, l’Eglise saint Grégoire d’Aboughamrentz, datant du 10eme siècle c’est un gracieux édifice dodécagonal très caractéristique de l’architecture arménienne. La Cathédrale, ce bâtiment imposant, le mieux conservé de la ville, est aussi l’un des plus remarquables monuments de l’architecture arménienne. Il fut commencé en 989 sous le règne de Sembat II. L’Eglise Saint-Sauveur qui possède des traces de peintures murales du XIIIeme siècle. L’Eglise Saint-Grégoire de Honentz qui est une basilique à croix inscrite qui conserve d’importants restes d’un magnifique décor sculpté. Dans l’après-midi, visite du musée de Kars.
- Jour 11 • Kars – Erzurum
- Route pour Erzurum avec une halte au pont de Çobandere. Erzurum est une cité caravanière située entre l’Anatolie, la Perse et les ports de la Mer Noire qui recèle de très beaux monuments d’époques seldjoukide. Bien que la ville ait joué un rôle important comme citadelle frontalière de l'Empire byzantin, c'est avec son intégration dans le monde turc qu'elle eut son heure de gloire à partir du 10e siècle. Visite de la medresse de Yakudiye dont le minaret fut élevé par un souverain mongol en 1308, finement sculpté d’entrelacs et décoré de turquoise dans la tradition de l’Asie centrale. Visite de la Grande Mosquée (ou Ulu Cami) la plus ancienne de la ville. Visite également de la médresse de Çifte Minare, ancienne école de théologie coranique (1253), du mausolée de Hatuniye Türbesi et du mausolée de l’Emir Sultan Türbesi (XVIIème), sans doute le plus remarquable de ces tombeaux avec son plan octogonal décoré sur chaque face. Nuit à l'hôtel.
- Jour 12 • Erzurum – Trabzon
- Départ pour Trabzon ; Visite en route du Monastère de Suméla, du 14ème, perché à une hauteur de 270 mètres au-dessus d’une gorge profonde. La réputation de sainteté de leur fondateur, les moines athéniens Bernabé et Sophrone, en fit un important centre du monachisme oriental. Trabzon est la plus grande ville de la région ; fondée par les Milétiens au 7ème siècle avant notre ère, elle fut la capitale de l’empire Commène après la chute d’Istanbul en 1204. La cour Byzantine y régna jusqu’à la conquête ottomane en 1461. Visite de l’église de Sainte-Sophie aux très belles fresques du XIIIe siècle. Nuit à l'hôtel.
- Jour 13 • Vol vers Istanbul
- Istanbul fut la capitale de trois empires successifs. Aujourd'hui elle offre fièrement aux visiteurs les monuments somptueux d'un riche passé historique. Visite du musée de Sainte Sophie : cette ancienne basilique édifiée par Constantin et reconstruite par Justinien au 6ème siècle, dédiée à la sagesse divine, compte parmi les plus grandes oeuvres de l’architecture de tous les temps. Devenue mosquée lors de la conquête d’Istanbul, c’est Ataturk qui l’a transformée en musée en 1935. Visite ensuite de la Mosquée Bleue (Mosqué de Sultanahmet) qui fut édifiée par le disciple de Sinan à la demande de Sultan Ahmet 1er. Elle se dresse sur le plus bel emplacement de la ville, avec ses six minarets et ses cascades de coupoles. A l’intérieur, de magnifiques carreaux de faïences à dominance bleue lambrissent ses murs. Continuation avec la visite de la citerne basilique : construite au 6eme siècle, cette citerne souterraine comporte 336 colonnes Corinthiennes. Nuit à l'hôtel.
- Jour 14 • Istanbul
- Après le petit déjeuner, nous consacrons la matinée à la visite du palais de Topkapi dont les divers édifices s’élèvent sur un promontoire dominant la Mer de Marmara et le Bosphore. Résidence des sultans et cœur de l’empire ottoman c’est aujourd’hui un riche musée aux collections très variées. L'après-midi est libre pour la découverte personnel du grand bazaar et du marché aux épices.
- Jour 15 • Istanbul - Paris
- Transfert à l'aéroport pour le vol du retour. Arrivée en France.
L’itinéraire sur place pourra être modifié en fonction des circonstances locales, climatiques ou autres..
| Date de départ | Date de retour | Prix TTC | Réserver votre voyage |
|---|---|---|---|
| Aucune départ prévu pour le moment | |||
D’autres dates de départ sont possibles dans le cadre de voyages à la carte, merci de nous contacter.
Rappel
Si le nombre minimal de personnes n’est pas atteint un supplément par personne sera demandé.
Le montant dépendra du nombre de participants.
Le prix comprend : Le vol international et vol domestique, les taxes aériennes, le transport sur place, l’encadrement par notre équipe sur place (guides, chauffeurs), l’hébergement en hôtel (chambre double), la restauration en pension complète.
Le prix ne comprend pas : L’assurance annulation/rapatriement/bagages, les boissons, les pourboires et les dépenses personnelles, le supplément en chambre single.
Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d’être modifiés en cas d’indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
République de Turquie
Ankara
780 576 km²
83 614 362 d’habitants
République parlementaire
Carte d’identité ou passeport en cours de validité. Pas de visa pour les Français, Suisses et Luxembourgeois. (Pour les Belges : visa de tourisme : 10€ à l’arrivée)
Aucune vaccinations obligatoire. Vaccinations « universelles » recommandées : diphtérie, polio, tétanos, hépatite B + hépatite A.
INSTITUT PASTEUR: 03 20 87 79 80. Voyager n’est pas anodin. Nos organismes ne sont pas forcément adaptés aux conditions de vie d’autres latitudes. Pour réussir ces moments d’escapade, mieux vaut être informé, préparé. Ne pas hésiter à téléphoner à l’Institut.
En 2005, une nouvelle monnaie a été mise en place par la Turquie : la nouvelle livre turque (YTL). 1€ = 20,01 TRY.
Les euros sont acceptés partout.
Pour d’avantage d’information sur le change : www.oanda.com/convert/classic
En hiver, comme en été, quand il est 12h à Paris, il est 13h en Turquie.
Pour d’avantage d’information: www.horlogeparlante.com
Voltage: 230 V. Pas d’adaptateur nécessaire.
90% de la population est musulmane (70% de sunnites et 20% d’alévis et autres branches hétérodoxes), chrétiens, juifs et autres groupuscules représentent 10%.
La langue officielle est le turque.
Les ethnies:
Turcs (72.5%)
Le peuple turc se trouve dans la région de la Turquie et ses environs depuis la 1071 AD et s’est progressivement répandu dans tout le pays que nous connaissons maintenant sous le nom de Turquie. Les villes turques sont connues pour leur architecture, leur laïcité et leur université tels que l’art et la science.
Kurdes (12.7%)
Les Kurdes se trouvent presque exclusivement dans les régions de l’est et du sud-est de la Turquie, également connue sous le nom de Kurdistan. Dans les 1930, le gouvernement turc a lancé un programme pour forcer « Turkify« tous les Kurdes (signifiant se conformer à leur culture et à leur langue à la Turquie), auxquels on a résisté, parfois avec force.
Zaza Kurdes (4%)
Les Kurdes de Zaza parlent une langue distincte des Turcs et des Kurdes ethniques, à savoir leur propre langue zazaki, qui est liée à d’autres langues persanes et kurdes. Ces personnes ont des racines historiques en Perse / Iran, mais cela est difficile à prouver car leur histoire est une tradition orale.
Ce groupe d’immigrants caucasiens est originaire des régions des montagnes du Caucase, près de la Russie et de la Géorgie. De nombreux circassiens ont abandonné leur langue maternelle en faveur du turc, ce qui a très certainement eu un impact sur la culture circassienne en Turquie. Le peuple circassien se trouve généralement dans l’une des deux zones de ceinture de Turquie, respectivement de Samsun à Hatay ou de Duzce à Canakkale.
Bosniaques (2.6%)
Les Bosniaques peuvent être définis comme un peuple descendant de Bosnie, d’Herzégovine et d’autres anciennes républiques contrôlées par la Yougoslavie. Les Bosniaques sont majoritairement musulmans sunnites et ont émigré en Turquie sous la répression de leur religion en Europe. Ces personnes parlent le bosniaque comme première langue, bien qu’en raison du nombre limité de Bosniaques, beaucoup aient adopté le turc pour pouvoir fonctionner dans le pays.
Les Turcs géorgiens sont originaires de Géorgie, ou ont des liens ancestraux avec eux. Les Géorgiens turcs se trouvent généralement sur la côte de la mer Noire ou dans le nord-ouest de la Turquie. La culture géorgienne en Turquie est préservée grâce à un magazine spécialement imprimé pour les Géorgiens en Turquie, Cveneburi Magazine, bien qu’il soit imprimé en turc.
Albanais (1.2%)
Les Albanais en Turquie venaient principalement du Kosovo et de Macédoine. Les écoles de langue albanaise sont ouvertes en Turquie et les musulmans albanais occupent des postes importants au sein de la communauté islamique au sens large. De nombreux Albanais ont émigré en Turquie pendant les 1950 à 1970 en raison de la répression yougoslave de l’islam en tant que religion et du peuple musulman. Il y avait aussi une vague de réfugiés albanais lors du conflit au Kosovo dans les 1990.
Arabes (1.1%)
Pomaks (0.8%)
Les Pomaks sont principalement des musulmans sunnites et parlent une version de la langue bulgare connue sous le nom de Pomak. Ces musulmans bulgares comptent 750,000 en Turquie et se trouvent principalement dans ce qu’on appelle la « Turquie européenne ».
Autres (0.5%) Il existe également de nombreux autres groupes minoritaires plus petits vivant en Turquie. Ceux-ci comprennent les Syriens, les Grecs, Laz, divers peuples des caucus et les Azerbaïdjanais. Certains de ces groupes ethniques ont du mal à être reconnus et à conserver leur culture et leur langue.
La Turquie c’est l’Asie : donc il fait chaud en été ! Sur la mer Egée et la mer Méditerranée, même climat qu’en Grèce, voire plus chaud sur la côte sud (Lycie). La côte nord, vers les détroits, est bien plus arrosée ; sur les plaines proches de la Syrie, c’est la fournaise.
Malgré une régularité générale qui nous permet d’apprécier les bonnes ou mauvaises périodes pour la visite d’un pays, la météo reste un paramètre imprévisible, il convient donc de se préparer au mieux en cas de conditions climatiques exceptionnelles et difficiles.
Pour d’avantage d’information: fr.news.yahoo.com/meteo
Mai-juin et septembre-octobre
La Turquie est l’un des seuls pays au monde à cheval sur 2 continents.
La Thrace orientale est la partie européenne de la Turquie et représente 3 % du territoire national.
L’Asie Mineure ou Anatolie forme le reste du territoire turc, qui s’étend sur 780 000 km². L’Anatolie occidentale et centrale est formée de hauts plateaux d’une altitude moyenne de 1 100 m. Elle est séparée de l’Anatolie orientale (Mésopotamie, Cilicie, Karamanie) par la chaîne du Taurus.
4 mers baignent la Turquie :
-
- La mer Noire, au nord, a un littoral peu découpé, dominé par la chaîne pontique.
- La Méditerranée, dont la côte s’étend de l’ancienne Lycie au Hatay ou région d’Antioche, en passant par l’antique Pamphylie ; c’est la fameuse côte « turquoise ».
- La mer de Marmara avec ses détroits (Bosphore et Dardanelles) marque les limites géographiques de l’Europe et de l’Asie.
- La mer Égée a la côte la plus longue et la plus découpée (2 800 km). Du chapelet d’îles qui s’égrène le long des côtes égéennes, seules Gökçeada (İmros) et Bozcaada (Ténédos) appartiennent à la Turquie, toutes les autres ont été laissées à la Grèce lors du démantèlement de l’empire. Ces îles sont de vrais petits coins de paradis.
7 à 12 personnes
Pour rendre la manutention plus aisée, il vaut mieux prévoir un sac à dos classique ou un sac marin (souple) ; ce sac mis en soute ne doit pas excéder 23 kg.
Véhicule et minibus confortable.
Le circuit est encadré par un guide francophone local, soucieux de partager la connaissance de leur pays, de maintenir la cohésion et la bonne humeur du groupe.
En hôtels de bonne catégorie
Spécialités turques
La cuisine turque est savoureuse et variée, avec des spécialités que l’on retrouve aussi en Grèce, au Liban et en Iran.
– En entrée, les soupes turques (çorba) réveilleraient un bataillon de janissaires. La soupe aux tripes, excellente si l’on est amateur, est servie dans des endroits spéciaux.
– Les hors-d’œuvre sont groupés sous le nom de mezze. À côté des crevettes, du fromage, des haricots, goûtez le börek (feuilleté) au fromage ou à la viande hachée. La cacýk est une entrée à base de yaourt, de concombres râpés, de concombres râpés, d’huile d’olive et d’ail. C’est l’équivalent du tzatziki grec. Fleurons du mezze, les dolma sont des feuilles de vigne, poivrons, choux, etc., farcies au riz, accommodées aux épices, aux pignons de pin et aux raisins secs.
– D’autres légumes sont marinés ou cuits à l’huile d’olive. Parmi les zeytin yağlılar (des mezze froids aux légumes), aux fonds d’artichauts, haricots, fèves, goûtez l’imam bayıldı, un plat fait d’une demi-aubergine farcie d’oignons, de tomates et d’herbes, servi froid.
– Le kumpir est une grosse pomme de terre cuite au four, dans sa peau, puis farcie de fromage, de beurre et de différentes crudités. Bien bourratif…
– Le riz et le bulgur (blé concassé) accompagnent les plats de résistance. Le bulgur est l’aliment de base des Anatoliens.
– Plutôt qu’en ragoût, consommez la viande en kebap, c’est-à-dire grillée
– Le güveç est une sorte de ragoût avec des morceaux de mouton, de bœuf, de poulet ou de crevettes, qui a mijoté dans un plat en terre cuite fermé hermétiquement.
– Dans les restos de poisson, vous hésiterez entre rouget, mulet, turbot, bar, thon, maquereau, homard, crevettes royales, mérou, espadon et daurade.
– Les pide sont des pizzas sans sauce tomate, garnies de viande hachée avec des oignons ou de fromage.
– lahmacun, une sorte de pizza ronde et épicée
– gözleme, sortes de crêpes fourrées au fromage, aux épinards, aux pommes de terre ou à la viande hachée
– börek, un feuilleté salé, fourré au fromage, aux épinards ou à la viande hachée.
– poğaça, chaussons fourrés au fromage, à la viande, aux épinards, aux pommes de terre ou nature.
– mantı, miniraviolis nappés de sauce au yaourt et à l’ail, au beurre fondu relevé d’épices et saupoudrés de menthe.
– Le pain turc est servi en épaisses tranches superposées.
– Le pays compte d’innombrables fromages, mais les plus populaires sont le beyaz peynir, de la famille de la feta, et le kaþar peynir (un peu comme le gouda).
– Noisettes, pistaches, amandes et pignons.
– Les leblebi sont des pois chiches grillés.
– Spécialités de laitages : le sütlaç (riz au lait), le tavuk göðüsü, blanc de poulet sucré (comme un flan un peu filandreux), et le yaourt de Kanlýca qui se mange avec du miel ou de la confiture.
– Le vrai yaourt est turc. Il accompagne viandes et plats divers, donc remplace souvent les sauces. On le mange plutôt salé.
– Les pâtisseries se dégustent à toute heure, pas forcément après le repas. Vous trouverez des pâtisseries orientales et d’autres alafranga. Hors de question de ne pas goûter les baklavas, un feuilleté aux noix ou aux pistaches, nappé de miel. Dans la même famille, les tulumba sont frits et au sirop. Spécialité du Sud-Est, le künefe est un dessert aux cheveux d’ange fourré de fromage fondu et servi tiède.
– Sur la côte de la mer Noire et dans la région d’Assos-Bahremkale, on trouve un dessert étonnant aux anchois. L’aşure aux fruits secs et baies se mange dans tout le pays. Les confiseries ne sont pas mal non plus, notamment la fameuse confiture aux pétales de roses.
– Les loukoums : l’une des gloires du pays ! Ce sont de petits cubes de pâte sucrée. Les loukoums de base sont blancs translucides, mais ils peuvent être parfumés à la rose, à la menthe, à la pistache, à la noisette, etc. Les loukoums se conservent environ 6 mois.
– La helva est l’incontournable douceur à base de sésame. Le miel de Polonezköy est renommé.
Boissons
Le café
Ce sont les Ottomans qui ont donné à l’Europe le goût du café. Un bon café turc est cuit avec le marc et le sucre, et doit monter jusqu’à ébullition au moins 3 fois.
Un vrai café turc ne peut se boire sans un soupçon de keyif.
Le thé
Boisson nationale, le thé est cultivé sur les rives de la mer Noire, dans la région de Rize.
La boza
Cette boisson d’un jaune pâle et de consistance crémeuse est fabriquée à base de millet légèrement fermenté. On en boit seulement en hiver.
Le sahlep
Boisson blanchâtre préparée à base de racines d’orchidées, le sahlep ne se boit qu’en hiver.
L’ayran
Boisson rafraîchissante à base de yaourt, d’eau et de sel, très populaire. Il accompagne les viandes et les légumes à l’huile. Il a aussi la propriété d’atténuer le feu du piment.
Le rakı
Autre boisson nationale après le thé, le raký est le cousin de l’ouzo grec. C’est une anisette à base de raisins secs noirs (parfois de prunes) qui affiche 45°. Les Turcs ne peuvent se passer de cette boisson. Le raký se boit traditionnellement en 2 verres : un pour le liquide anisé, un autre pour l’eau.
Restaurants et pique-niques
Chaque participant est responsable de la propreté des lieux de passage.
Il ne faut rien laisser traîner car l’équilibre écologique de ces endroits est fragile et la permanence des flux touristiques accroît les risques de dégradation.
Nous vous rappelons qu’en cas d’hospitalisation sur place ou de rapatriement, vous pouvez être couvert par une assurance personnelle (avec la carte VISA par exemple ou une mutuelle). Si vous n’êtes pas couvert par cette dernière, Horizons Nomades vous propose une assurance globale qui couvre l’assistance rapatriement, l’annulation du voyage, l’interruption de séjour et les bagages. Son montant est variable en fonction du prix du voyage. Si vous disposez d’une assurance personnelle, vous pouvez souscrire une assurance « annulation » uniquement qui vous permettra d’être remboursé en cas d’annulation inattendue de votre voyage. Son montant est également variable en fonction du prix du circuit choisi. Merci de nous consulter pour plus de renseignements.
Il suffit de compléter le bulletin d’inscription en ligne se trouvant à la fin de cette fiche technique, accompagné d’un acompte de 30% du montant total, à l’agence de Strasbourg : Horizons Nomades, 4 rue des Pucelles, 67000 Strasbourg.
Les multiples influences ethniques et traditions culturelles ont engendré un folklore riche et varié. L’hospitalité est une règle d’or en Turquie. Malgré la présence de salles de bain dans nombre de maisons turques, se rendre au hamman une fois par semaine est resté une coutume respectée ; toutes les couches de la société s’y retrouve pour discuter, boire du thé… Chasser le mauvaise œil est une des grandes préoccupation des Turcs. Vous remarquerez rapidement le petit œil bleu qu’ils portent autour du coup et qu’ils accrochent un peu partout. La Turquie est le pays du petit commerce, l’artisanat est donc très riche et varié.
– un chapeau ou une casquette
– une cape de pluie ou un K-way
– des pantalons légers en coton
– Sweat-shirts ou chemises manches longues
– T-shirts (1 pour 2 ou 3 jours de marche).
– un pullover léger
La liste des vêtements doit être adaptée en fonction de la saison du pays.
– des chaussures de marche légères, aérées, avec une bonne adhérence sur les différents terrains.
– 1 paire de sandales ou paire de chaussures de détente pour le soir
– une paire de lunettes de soleil
– une gourde (1,5 litre minimum)
– un couteau de poche (à ranger dans le bagage de soute)
– nécessaire de toilette : préférez des produits biodégradables.
– une serviette
– une crème solaire
– lait de toilette
– Baume pour les lèvres
Une pharmacie de premier secours est fournie par HORIZONS NOMADES pendant le voyage. Cependant, prévoyez une petite pharmacie individuelle :
– compresses, pansements
– antiseptiques
– analgésique
– coton
– collyre
– pommade anti-inflammatoire
– antidiarrhéiques
– analgésiques
– vitamines C
– antibiotiques (selon avis du médecin)
– biafine
(ciseaux, épingles de sûreté en soute, pince à épiler en soute)
Il faut penser à s’approvisionner en batteries avant le départ et à prendre des sachets plastiques pour protéger le matériel. Pour la photographie, n’oubliez pas de demander une autorisation et de remercier les personnes.
– Turquie, Guide du Routard
La Turquie, Grands Voyageurs, A. Lorber
Turquie, J.Mathé, A. Crozat-Mathé
La Turquie : de l’empire ottoman à la république d’Atatürk, T. Zarcone.
Turquie : genèse de l’art ottoman : l’héritage des émirs, Musée sans frontières, G. Oney
La Turquie moderne et l’islam, T. Zarcone
Le dilemme turc :ou les vrais enjeux de la candidature d’Ankara, E. Razavi, A. Del Valle
Contes et légendes de Turquie, R. Dor
Le Roman de Constantinople, G. Martin-Chauffier
Neige, O. Pamuk.
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