Ethiopie
De l'Erta Alé à l'Abyssinie
- À partir de 4 490,00 €
- Prochain départ le 22/02/2025
- Difficulté
Niveau 2
5 à 6 heures de marche par jour, niveau modéré
- 13 jours 7 à 12 participants
- Les points forts
- Ascension de l'Erta Alé
- Découverte du Dalol
- Ascension des églises du Tigray
- Visite d'Axoum
- Deux vols intérieurs
Ce voyage débutera par la découverte de l’Erta Alé, surnommé le « volcan fumant » en langue afar ; c’est une merveille naturelle nichée dans la dépression du Danakil, en Éthiopie.
L’Erta Alé est bien plus qu’un volcan : c’est une fenêtre ouverte sur le coeur battant de la Terre. Avec ses éruptions constantes et son environnement d’une beauté sauvage, il est l’incarnation même des forces indomptables de la nature. Un lieu fascinant qui, malgré sa rudesse, attire les passionnés en quête d’émerveillement et d’introspection face aux origines de notre planète.
Le voyage se poursuit dans la région du Dallol, située dans le désert du Danakil, est l’un des endroits les plus fascinants et inhospitaliers de la planète. Dallol est avant tout célèbre pour ses couleurs éclatantes et irréelles : des nuances de jaune, d’orange, de vert et de blanc recouvrent le sol, témoins des dépôts de soufre, de sel et de divers minéraux et créent un décor hypnotique, semblable à une peinture vivante…
Puis, découverte du Tigray, région majestueuse du nord de l’Éthiopie, est un véritable trésor pour les amateurs d’histoire, de spiritualité et de paysages grandioses. Terre d’une richesse culturelle incomparable, elle se distingue par ses églises taillées dans la roche, qui témoignent d’une foi inébranlable et d’une maîtrise architecturale exceptionnelle. Ces sanctuaires uniques, souvent perchés à flanc de falaises ou nichés au sommet de montagnes, émergent comme des joyaux dans un écrin minéral. Les églises sont des oeuvres d’art sculptées à même la pierre où se mêlent sobriété et raffinement et les fresques qui ornent les murs, vieilles de plusieurs siècles, racontent des histoires bibliques avec une vivacité et une expressivité intactes.
Au-delà de ses églises, le Tigray est aussi une terre de contrastes où les teintes ocres des formations rocheuses se marient harmonieusement aux cultures en terrasses et aux villages traditionnels. Les habitants de la région, chaleureux et fiers de leur héritage, partagent volontiers leurs traditions et leur hospitalité avec les voyageurs.
Le périple se poursuivra par la visite d’Axoum, cité légendaire imprégnée d’histoire, de mystère et spiritualité. Berceau de l’une des civilisations les plus anciennes d’Afrique, elle fut la capitale du Royaume d’Axoum, un empire prospère qui rayonnait bien au-delà de ses frontières, reliant les mondes romain, indien et arabe grâce à son commerce florissant. Aujourd’hui, Axoum est un trésor archéologique et spirituel qui invite à la découverte…
Les points forts
- Ascension de l'Erta Alé
- Découverte du Dalol
- Ascension des églises du Tigray
- Visite d'Axoum
- Deux vols intérieurs
Itinéraire
- Jour 1 • Vol Paris Charles de Gaulle - Istanbul Addis Abeba.
- Vol de nuit à destination d’Addis Abeba, dîner et nuit à bord.
- Jour 2 • Addis Abeba - vol pour Samera.
- Dès l'arrivée, accueil, puis, direction le centre ville d'Addis Abeba pour prendre un petit déjeuner et visiter la ville. Après le déjeuner, transfert à l'aéroport et envol pour la petite bourgade de Samera. Nuit dans un hôtel modeste.
- Jour 3 • Samera - Erta Alé.
- Avec les véhicules tout terrain, départ pour rejoindre l'Erta Alé ; puis, en fin d'après-midi montée vers le volcan, 30 minutes de marche dans la lave solidifiée pour arriver dans la nuit sur les bords du cratère et contempler l'impressionnant lac de lave. Bivouac au dessus de la caldeira.
- Jour 4 • Erta Alé - Armedila.
- Réveil matinal pour admirer le lever du soleil sur le volcan, puis, dernière balade au bord des laves incandescentes avant de reprendre les véhicules tout terrain pour traverser le désert du Danakil et arriver au petit village des mineurs d'Armedila. Bivouac dans le village des mineurs.
- Jour 5 • Armedila - Dalol - Armedila.
- La région du Dalol est l'un des endroits les plus fascinants et inhospitaliers de la planète. Ce paysage extraterrestre, modelé par l'activité volcanique et géothermique intense, offre un spectacle unique où la nature semble repousser les limites de son imagination. Le Dalol est avant tout célèbre pour ses couleurs éclatantes et irréelles : des nuances de jaune, d'orange, de vert et de blanc recouvrent le sol, témoins des dépôts de soufre, de sel et de divers minéraux. Ces teintes vives, combinées aux sources chaudes, aux geysers et aux bassins acides, créent un décor hypnotique, semblable à une peinture vivante. La région est également l'une des plus chaudes du monde, avec des températures qui dépassent régulièrement les 40°C et elle se troue sous le niveau de la mer, ajoutant une dimension supplémentaire à son caractère extrême. Malgré cet environnement hostile, le site dégage une beauté brute et une force indomptable, rappelant l'origine volcanique et primordiale de notre planète. Découvrir le Dalol, c'est entrer dans un monde où les lois habituelles de la nature semblent suspendues. C'est une invitation à contempler les forces terrestres à l'état pur, à s'émerveiller devant la diversité géologique et à ressentir l'humilité face à la grandeur de ce paysage hors du commun. Véritable joyau du désert éthiopien, le Dalol est une ode à la puissance et à la créativité infinie de la Terre. Bivouac dans le village des mineurs.
- Jour 6 • Dalol - Gueralta.
- La route entre Dalol et Mékélé : un voyage à travers l'Éthiopie profonde. La route qui relie Dalol, coeur incandescent de la dépression du Danakil, à Mékélé, capitale du Tigray, est bien plus qu'un simple trajet, c'est une traversée de paysages saisissants où chaque kilomètre raconte une histoire de contraste et de beauté brute. En quittant Dalol, le décor s'impose comme un tableau d'un autre monde. Les champs de sel s'étendent à perte de vue, scintillant sous le soleil implacable. Ici, la chaleur est omniprésente, et l'air semble vibrer. Les caravanes de chameaux, silhouettes tranquilles et majestueuses, avancent lentement, portant des blocs de sel extraits à la main par les Afars, un peuple dont la résilience force le respect. Au fil des kilomètres, la route s'élève doucement, et la palette change. les étendues désertiques cèdent la place à des formations rocheuses abruptes, aux nuances ocre et rouge. Le paysage devient plus accidenté, parsemé de villages traditionnels. Les huttes rondes en bois et en chaume témoignent de la vie simple et immuable des communautés locales. Ce trajet entre l'extrême aridité du Dalol et la vitalité du Gueralta, n'est pas seulement un voyage dans l'espace, mais une plongée dans l'âme de l'Éthiopie. Une route où chaque virage révèle un nouveau visage de ce pays aux mille facettes... Bivouac dans une ferme.
- Jour 7 au Jour 9 • Gueralta.
- Le Gueralta est un véritable trésor pour les amateurs d'histoire, de spiritualité et de paysages grandioses. Terre d'une richesse culturelle incomparable, elle se distingue par ses églises taillées dans la roche, qui témoignent d'une foi inébranlable et d'une maîtrise architecturale exceptionnelle. Ces sanctuaires uniques, souvent perchés à flanc de falaises ou nichés au sommet de montagnes, émergent comme des joyaux dans un écrin minéral. Les églises de Wukro Chirkos, Abuna Yemata Guh ou encore Debre Damo figurent parmi les plus célèbres. Chacune est une oeuvre d'art sculptée à même la pierre, où se mêlent sobriété et raffinement. Les fresques qui ornent leurs murs, vieilles de plusieurs siècles, racontent des histoires bibliques avec une vivacité et une expressivité intactes. L'ascension vers ces lieux saints souvent une aventure en soi, nécessitant effort et dévouement. Les chemins escarpés, parfois vertigineux, renforcent le sentiment de communion avec la nature et le sacré. En atteignant ces sanctuaires, on est récompensé par une vue à couper le souffle sur les vallées et les montagnes environnantes, un panorama qui inspire humilité et émerveillement. Au-delà de ses églises, le Gueralta offre également un expérience immersive grâce aux bivouacs dans des fermes typiques de la région. Dormir sous un ciel étoilé, au coeur des ces exploitations agricoles traditionnelles, permet une rencontre authentique avec les habitants. Les moments partagés autour d'un repas simple mais savoureux, préparé avec des produits locaux, révèlent la richesse des traditions tigréennes. Les échanges, empreints de curiosité et de générosité, favorisent une connexion humaine rare et sincère, où les voyageurs découvrent le quotidien et la résilience des communautés rurales. Le Gueralta est aussi un région de contrastes où les teintes ocres des formations rocheuses se marient harmonieusement aux cultures en terrasses et aux villages traditionnels. Explorer cette région, c'est plonger dans une histoire millénaire, se reconnecter avec l'essence du spirituel, s'imprégner de la vie locale et s'émerveiller devant la beauté brute de l'Éthiopie. Une aventure qui laisse une empreinte indélébile dans le coeur et l'âme de ceux qui s'y aventurent. Nuits en bivouac dans une ferme.
- Jour 10 • Gueralta - Axoum
- Après le petit déjeuner, départ pour rejoindre Axoum, située au nord de l'Éthiopie, et berceau de l'histoire... En se rapprochant d'Axoum, le paysage s'ouvre sur une plaine aride, parsemée d'acacias et de villages. Axoum, ville mythique, apparaît au loin entourée de collines. Les champs sont animés par des agriculteurs travaillant avec des outils traditionnels, un témoignage de la vie rurale éthiopienne. Nuit à l'hôtel.
- Jour 11 • Axoum
- Découverte de cette cité légendaire imprégnée d'histoire, de mystère et de spiritualité. Berceau de l'une des civilisations les plus anciennes d'Afrique, elle fut la capitale du royaume d'Axoum, un empire prospère qui rayonnait bien au-delà de ses frontières, reliant les mondes romain, indien et arabe grâce à son commerce florissant. Aujourd'hui, Axoum est un trésor archéologique et spirituel qui invite à la découverte. Le paysage d'Axoum est dominé par ses célèbres stèles, des monolithes majestueux sculptés avec une précision fascinante, certains s'élevant à plus de 20 mètres. Ces structures, considérées comme des prouesses techniques de l'Antiquité, sont des témoignages silencieux d'une civilisation avancée, vénérant ses dirigeants et ses dieux avec une magnificence inégalée. Mais Axoum, c'est aussi un lieu sacré pour les chrétiens orthodoxes. La ville abriterait la légendaire Arche d'Alliance, conservée dans la chapelle d'église Sainte-Marie-de Sion. Ce sanctuaire,mystérieux est interdit au regard des visiteurs, nourrit un imaginaire collectif puissant, renforçant l'aura mystique d'Axoum. Axoum ne se visite pas seulement, elle se vit, elle se ressent. Elle inspire un profond respect pour les origines de l'humanité, un émerveillement face à la grandeur des civilisation antiques et une humilité devant les mystères qui échappent encore à la science moderne. Axoum est bien plus qu'une étape, elle est une destination qui marque à jamais l'âme du voyageur. Nuit à l'hôtel.
- Jour 12 • Vols Axoum - Addis Abeba - Istanbul
- Dernière matinée de balade avant le transfert vers l'aéroport et envol pour Addis Abeba, la capitale. Découverte de la ville perchée à plus de 2000 m d'altitude aussi appelée "nouvelle fleur" en amharique. Après le dîner, retour à l'aéroport pour le vol de retour via Istanbul.
- Jour 13 • Vol Istanbul - Paris Charles de Gaulle.
- Arrivée prévue en début de matinée.
Itinéraire susceptible de modification en fonction de circonstances climatiques ou autres. Les guides sont aptes à décider de toute mesure nécessaire pour le bon déroulement et le confort du voyage et la sécurité des voyageurs. L’itinéraire peut également se faire en sens inverse.
| Date de départ | Date de retour | Prix TTC | Réserver votre voyage |
|---|---|---|---|
| 22/02/2025 | 06/03/2025 | 4 490,00 € | |
| 12/04/2025 | 24/04/2025 | 4 490,00 € | |
| 10/05/2025 | 22/05/2025 | 4 490,00 € |
Rappel : Si le nombre minimal de personnes n’est pas atteint un supplément par personne sera demandé. Le montant dépendra du nombre de participants.
Le prix comprend : Le vol international, les taxes aériennes, le transport en véhicule sur place, l’encadrement par notre équipe sur place (guide, chauffeur, cuisinier), l’hébergement en hôtel (chambre double), le matériel de bivouac (tentes 2 places et matelas-mousse), la restauration en pension complète et l’entrée dans les Parc Nationaux.
Le prix ne comprend pas : L’assurance annulation, rapatriement, bagages (4% du prix du voyage), le visa (82 USD), les dépenses personnelles, les pourboires, le supplément en chambre et en tente individuelle (330€), les frais occasionnés par la prise de photos, les boissons.
République d’Ethiopie
Addis Abeba
1 133 380 km²
114,963,588 habitants
République fédérale
Le passeport doit être valable 6 mois après la date de retour pour les citoyens français. Le visa est obligatoire, il peut s’obtenir sur place à l’aéroport d’Addis Abeba pour environ 50 USD.
HORIZONS NOMADES peut prendre en charge la procédure d’obtention du visa sous condition de réceptionner à temps les passeports, les photos d’identité, et le formulaire de demande visa rempli (20€ pour les frais de visa).
Aucun vaccin n’est obligatoire, cependant il est conseillé d’avoir les rappels à jour.
INSTITUT PASTEUR : 03 20 87 79 80. Voyager n’est pas anodin. Nos organismes ne sont pas forcément adaptés aux conditions de vie d’autres latitudes. Pour réussir ces moments d’escapade, mieux vaut être informé, préparé. Ne pas hésiter à téléphoner à l’Institut.
La monnaie est le birr. Le taux de change est très variable (cours indicatif) : 1 € = 51,03 ETB. Il est conseillé de réaliser le change aux banques à l’aéroport.
Pour d’avantage d’information sur le change : www.oanda.com/convert/classic
En été quand il est 12h00 en France il est 13h00 en Ethiopie. En hiver quand il est 12h00 en France, il est 14h00 en Ethiopie.
Pour d’avantage d’information: www.horlogeparlante.com
220 V-prise standard
Orthodoxie (50%), Islam (35%), Animisme (10%), autres (5%)
La langue officielle est l’amharique. Mais il existe plus de 80 langues parlées comme l’oromo, le tigrinia, l’afar et 200 dialectes. L’anglais est enseigné à l’école, dans les villes, la plupart des Ethiopiens le parlent. Les échanges sont alors possibles en anglais, et parfois en français.
L’Éthiopie constitue une mosaïque de plus de 80 ethnies. Les Oromo sont les plus nombreux (env. 40 %) suivis des Amhara et des Tigréens (32 %). Les autres groupes ethniques sont moins nombreux comme les Sidamo, les Ari ou Shankella, les Somali, les Afar appelés aussi Danakil et les Gurage
L’altitude et l’influence de la mousson en provenance de l’Océan Indien influence fortement le climat du pays. On distingue 5 zones climatiques :
– Le triangle Afar situé au nord-est est soumis à un climat aride, les températures sont très élevées, en moyenne 40° avec une pluviosité quasi-nulle. (Désert de Danakil)
– Les régions semi-désertiques au sud- est connaissent le même type de climat, toutefois on note des pluies occasionnelles en début d’année et durant le mois de juillet/aout.
– En bordure des hauts-plateaux (centre du pays) s’étend une vaste région des savanes, caractérisée par un climat très sec avec une moyenne de 25 °C.
– Les basses régions du sud ouest (Vallée de l’Omo & Pays Surma) sont considérées comme une zone tropicale, la température moyenne est de 30°C et le taux d’humidité est très élevé avec une pluviosité abondante de juin à octobre.
– Les hauts-plateaux du nord bénéficient d’un climat tempéré, subtropical ou subalpin selon l’altitude. Entre mars et mai le taux de pluviosité est faible tandis que de mi-juin à fin septembre les pluies sont abondantes. La saison sèche d’octobre à mars enregistre les températures les plus élevées entre 22° et 27° qui subitement chute entre 5° et 10° la nuit.
Malgré une régularité générale qui nous permet d’apprécier les bonnes ou mauvaises périodes pour la visite d’un pays, la météo reste un paramètre imprévisible, il convient donc de se préparer au mieux en cas de conditions climatiques exceptionnelles et difficiles.
Pour d’avantage d’information: fr.news.yahoo.com/meteo
L’ouest de l’Ethiopie bénéficie d’un climat favorable toute l’année, toutefois la Vallée de l’Omo est une zone tropicale, à forte pluviosité on évitera de partir dans ces régions la période d’avril à juin.
L’Éthiopie se situe dans la péninsule du Nord-est de l’Afrique, appelé « la Corne de l’Afrique », bordée au nord par l’Erythrée, le Soudan à l’ouest, à l’est par Djibouti et la Somalie et par le Kenya au sud. Le pays possède plus de vingt-six sommets dépassant les 4 000 m d’altitude et divise le pays en deux grands ensembles.
On distingue 5 zones :
– Au nord, les hautes-terres couvrent les 2/3 du pays, il y a les régions de Wolo, du Godjam et de Gondar. Plus au nord-ouest le majestueux massif du Simien singularisé par ses gouffres, ses failles, ses gorges, ses forêts de pics et d’aiguilles volcaniques, et son sommet le Ras Dashen
à 4543 m.
On note aussi la présence d’un paysage minéral avec les chutes du Nil bleu, le lac Tana et ses îlots. Les massifs Tigréens dominent le nord-est par des montagnes vertigineuses aux parois abruptes, des églises rupestres se cachent au fond des grottes humides ou encore perchées sur des pics rocheux.
– Plus au centre, le plateau du Choa est bordé au sud par les hautes terres de l’Arsi et traversée par le massif du Balé et le fleuve Wabe Shebelle, Ces plateaux sont entaillés par d’importants cours d’eau tels que le Tekélé, le Nil Bleu, et plus à l’est l’Awash. Il y a aussi les rivière Baro, Gojeb et l’Omo à l’ouest et au sud.
– Tout au sud, on situe les basses terres qui longent la faille du Rift, on localise la Vallée des Grands Lacs (Arba Minch, Abaya, Turkuna..), de nombreuses espèces d’oiseau et d’animaux y trouvent refuge.
La basse vallée de l’Omo se particularise par ses savanes de hautes herbes et d’acacias, ici la végétation est luxuriante autour des cours d’eau. Le pays Konso est se distingue par ses villages perchés dans les collines au milieu de cultures en terrasses.
– A l’ouest, le long des frontières soudanaises les hauts plateaux se déclinent graduellement laissant place à de vastes terres fertiles au milieu de collines boisées. Se trouve aussi la région de Kafa et ses plantations de café, le pays Gouragué et ses forêts immenses ainsi que la région marécageuse de Gambela.
– A l’est, le pays des Afars est couvert par d’immenses plaines désertiques, plus au nord-est on observe la dépression du Danakil (appelé aussi le Dallol) au milieu du lac de sel Karoum, les blancs, les bleus, les verts, les ocres, les rouges et les jaunes s’entremêlent dans une atmosphère de souffre; geysers, vasques en ébullition, lacs, grottes, dômes, stalagmites forment ce monde étonnant.
Siège aussi dans cette région, le volcan de l’Erta Ale, bien que peu élevé (613 mètres d’altitude), il est très étendu avec plus de trente kilomètres de diamètre. Les Afars ne l’approchent pas, le considérant comme lieu de vie des esprits malfaisants.
De 7 à 12 personnes
Il faut prévoir un petit sac à dos pour emporter vos affaires personnelles durant la journée (crème, appareil photo, gourde..). Et un grand sac de voyage souple de 23 kg maximum mis en soute, transporté par les véhicules tout terrain. Le matelas auto-gonflant est à emporter.
Les vols internationaux sont assurés par des vols réguliers. Et les vols intérieurs par la compagnie aérienne ETHIOPIAN AIRLINES. Les transferts terrestres sont principalement réalisés en véhicule et en véhicule tout terrain. Rappelons que les routes et pistes en Ethiopie ne sont pas toutes en très bon état.
Pendant le vol, préférez le sac à dos pour les objets fragiles et pratiques (appareil photo, portable, livres de voyage..), la nouvelle réglementation interdit la présence de liquides.
Les marches sont faciles en termes de terrain (dénivelés très faibles), le portage est assuré par des véhicules. Il faut prévoir un petit sac à dos pour les affaires personnelles. (crème, appareil photo, gourde..).
Notre équipe sur place est composée d’un guide Horizons Nomades francophone. Spécialiste de chaque circuit, il connaît parfaitement la région visitée. Choisi pour son expérience terrain, ses connaissances de la culture et de l’histoire du pays, il est garant de la sécurité du groupe et seul habilité à modifier l’itinéraire en fonction des événements (météorologiques, politiques ou autres). Il est secondé par des chauffeurs professionnels et un cuisinier qui confectionnera les plats durant les bivouacs.
Rappelons que l’Ethiopie est un pays qui s’ouvre au tourisme depuis quelques années, les infrastructures hôtelières sont rares dans certaines régions et le confort reste sommaire. Il n’existe pas encore d’équivalentes à nos standards européens. Les chambres sont cependant propres et commodes.
En ville, l’hébergement se fait dans des hôtels modestes sur l’ensemble du parcours. Les chambres sont propres et commodes avec sanitaires privatifs. (double ou twin)
Durant les treks, les bivouacs sont installés au cœur de sites naturels privilégiés, il est fourni des tentes de type igloo 2/3 places pour 2 personnes, ainsi que tout le matériel de cuisine et d’intendance.
La cuisine éthiopienne est une cuisine très simple. On distingue plusieurs plats typiques notamment l’injera (grande galette de tef) accompagnée de viande grillées ou en ragoût (bœuf, mouton, chèvre), le shivro (plat de pois chiche) ou le misir (lentilles cuisinées). L’utilisation d’épices permets de parfumer les mets, le berbère est un mélange de multiples épices (du cumin, de la cardamome, des clous de girofle, du gingembre et du piment de Cayenne). Le niter kebbeh est un beurre clarifié est souvent mélangé à des épices ou condiments.
En Ethiopie, le café revêt d’une grande importance ; et devenue avec le temps l’une des principales sources de revenus du pays. Les grains de cafés ont tour à tour été dégustés comme légumes, friandises salées ou sucrées, ou encore mêlés à du beurre pour en faire des galettes, ou encore comme médicament. Chaque village possède une Buna Bet (une maison du café) où l’on peut déguster cette boisson associé à un cérémonial traditionnel. On consomme également de la talla, (bière) au goût très particulier, du kaitaka (sorte d’alcool de céréales), du cognac (local) et du tej (boisson alcoolisée de miel fermenté).
En ville, il est privilégié des restaurants traditionnels afin de s’initier à la cuisine locale.
En bivouac, un cuisinier prépare les plats, il utilise principalement des produits locaux et frais, on retrouve lors des déjeuners principalement des pique-niques avec des salades composés, des fruits et des biscuits. Alors que le diner est un plat chaud principalement à base de féculent (riz, pâte), il est très difficile d’avoir de la viande et des poissons dans cette partie sud du pays.
Rappelons que nous sommes isolés dans cette région, une grande majorité des vivres sera ramené d’Addis Abeba. Pensez à prévoir des barres de céréales ou des fruits secs pour les marches.
Eau traitée dès que le parcours conduit dans des zones où l’on ne trouve plus d’eau encapsulée.
Rappel : les boissons ne sont pas comprises dans le prix.
– A l’est du parc Mago, la tribu Hamer est sûrement l’ethnie la plus fascinante de ce pays. Ce sont des agro-pastoralistes qui vivent de la culture du sorgho, du millet, du tabac et du coton. Mais, surtout de l’élevage, qui représente le véritable pilier de leur structure sociale. En effet l’abondance du bétail détermine la richesse et donc le rang social d’un homme, lui permettant d’étendre ses vues à plusieurs épouses. A la naissance chaque enfant reçoit toujours un prénom et un nom de vache.
– A Turmi rencontre avec l’ethnie des Karos qui était autrefois essentiellement pasteurs nomades; ils se sont peu à peu sédentarisés, regroupés autour du village de Douss près du fleuve Omo; ils cultivent des céréales, du coton et de la canne à sucre. Ils se distinguent par leurs grandes fêtes rituelles aux danses spectaculaires qui marquent la fin des récoltes, à cette occasion de futures unions peuvent être scellés. Ils portent des peintures corporelles multicolores très sophistiquées et des parements de tête raffinés (casques d’argile avec plumes, feuilles,…). Leurs coutumes sociales se rapprochent de ceux des Hamers.
– Les Surmas vivent à l’ouest du fleuve de l’Omo, au cœur des collines fertiles et des plaines. Considéré comme un peuple de guerrier, ils sont en réalité quasi sédentaires, et vivent du pastoralisme et de l’agriculture. Leurs coutumes sont encore très présentes, ils continuent la chasse et vivent de cueillette.. Chaque année, de juin à septembre, il y a des « donga » (tournois) qui opposent des jeunes hommes de chaque village, en combat singulier ou par groupes, munis de longs bâtons.
Chaque participant est responsable de la propreté des lieux de passage. Il ne faut rien laisser traîner (papiers, plastiques, …) car l’équilibre écologique de ces endroits est fragile et la permanence des flux touristiques accroît les risques de dégradation.
Nous vous rappelons qu’en cas d’hospitalisation sur place ou de rapatriement, vous pouvez être couvert par une assurance personnelle.
Si vous n’êtes pas couvert par cette dernière, Horizons Nomades vous propose une assurance globale qui couvre l’assistance rapatriement, l’annulation du voyage, l’interruption de séjour et les bagages. Son montant est variable en fonction du prix du voyage.
Si vous disposez d’une assurance personnelle, vous pouvez souscrire une assurance « annulation » uniquement qui vous permettra d’être remboursé en cas d’annulation inattendue de votre voyage. Son montant est également variable en fonction du prix du circuit choisi.
Merci de nous consulter pour plus de renseignements.
Il suffit de compléter le bulletin d’inscription en ligne se trouvant à la fin de cette fiche technique, accompagné d’un acompte de 30% du montant total, à l’agence de Strasbourg : Horizons Nomades, 4 rue des Pucelles, 67000 Strasbourg.
Le peuple du Nord de l’Ethiopie est très curieux, intéressés par la rencontre avec autrui tout en conservant une certaine réserve. Tandis que la population du Sud a un rapport plus direct; d’autre part, ce sont des nomades dont il faut respecter les lieux de vie (attention aux déchets divers); ils sont parfois autant curieux de nous que l’inverse et il faut adopter une attitude qui concilie réserve et chaleur.
– un chapeau ou une casquette
– une cape de pluie ou un K-way
– des pantalons légers en coton et des pantacourts
– des chemises légères, t-shirts à manches courtes et longues
– un pull bien chaud pour le soir
– une veste polaire
– un pullover léger
– des sous-vêtements
La liste des vêtements doit être adaptée en fonction de la saison du pays
– des bonnes chaussures de marche légères, aérées, avec une bonne adhérence sur les
différents terrains.
– 1 paire de sandales ou paire de chaussures de détente pour le soir
– nécessaire de toilette : préférez des produits biodégradables.
– une serviette de toilette
– une serviette de plage
– du papier toilette
– des serviettes humidifiées type lingettes.
– Baume pour les lèvres
– crème solaire
– lingettes imbibées
– une paire de lunettes de soleil
– un couteau de poche (à ranger dans le bagage de soute)
Une pharmacie de premier secours est fournie par HORIZONS NOMADES pendant le voyage. Cependant, prévoyez une petite pharmacie individuelle:
– compresses, pansements
– antiseptiques
– analgésique
– coton
– collyre
– pommade anti-inflammatoire
– poudre anti-parasitaire
– antidiarrhéiques
– hydroclorazone
– vitamines C
– répulsif anti-moustiques (en zone tropicale)
– antibiotiques (selon avis du médecin)
– biafine
(ciseaux, épingles de sûreté en soute, pince à épiler en soute)
Il faut penser à s’approvisionner en batteries/piles pour votre appareil photo avant le départ et à prendre des sachets plastiques pour protéger le matériel.
Dans certains sites, il faut payer un droit de filmer.
Pour la photographie, n’oubliez pas de demander une autorisation et de remercier les personnes.
– Ethiopie, Le Petit Futé
– Ethiopie, Lonely Planet
– L’Afrique fantôme de Michel LEIRIS (voir La croyance aux génies Zar en Ethiopie du Nord)
– La Porte des Larmes de R. DEPARDON et J.C. GUILLEBAUD
– Histoire de l’Ethiopie. L’oeuvre du temps de Paul B. Henze, ed. Karthala
– La Corne de l’Afrique de Carol BECKWITH et Angela FISHER
– Ethiopie : au pays des hommes libres de Xavier Van Der Stappen ; La Renaissance du livre, Tournai, 2004
– Histoire de l’Éthiopie, d’Axoum à la Révolution de Berhanou Abebe ; Maisonneuve et Larose, Paris, 1998
– Le dernier roi des rois de Gontran de Juniac ; L’Harmattan, Paris, 2000
– Carte Michelin Afrique de l’Est n°954
Demande de réservation
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